Eglise Saint Eloi

Le plus ancien et le plus prestigieux monument d’Hazebrouck élève sa silhouette depuis le XVIe siècle à l’écart de la ville. L’édifice religieux date de 1432 et est dédié à Saint-Eloi.

Sa construction, typique des églises de Flandre, aligne trois vaisseaux avec une tour en façade. Sa flèche, détruite EN 1940 par un tir d’obus lors de la dernière guerre, a été reconstruite en 1994 grâce aux pouvoirs publics et à l’aide d’une association créée à cet effet : l’APREC.

L’intérieur de l’édifice, vaste espace divisé par d’imposantes colonnes, abrite un mobilier de qualité. Deux chapelles en brique et en pierre, réalisées dans un style gothique flamboyant et dédiées à saint Georges, patron des arbalétriers (aujourd’hui saint Sébastien, patron des archers) et à sainte Anne, patronne de la Chambre de rhétorique. Elles rappellent le rôle important au XVIe siècle des confréries locales.

Cinq retables en bois, classés Monuments Historiques, ornent l’église, dont celui du chœur dédié à Saint-Éloi, son patron. Sur les murs latéraux, entre les baies, a été placé le chemin de croix, œuvre du peintre régional Lucien Jonas (1880-1947) et commande officielle de la municipalité dirigée par l’abbé Lemire.

Elle sera la seule église hazebrouckoise jusqu’en 1897, date de construction de l’église Notre-Dame dans le quartier du Nouveau-Monde.

Eglise du Sacré-Cœur

Le Sacré-Cœur est l’église la plus récente d’Hazebrouck, construite, grâce à l’action du premier vicaire de Saint-Éloi, l’abbé Lippens, dans un quartier habité en grande partie par des ouvriers des usines de textile de la rue de Merville et des rues adjacentes.

Le 24 mars 1912 a lieu la bénédiction de l’église et de l’école Saint-Jules, construites en même temps et à proximité de l’édifice cultuel. Cette modeste église a abrité un mobilier de qualité, aujourd’hui disparu, exécuté par Gustave Pattein.

Eglise Notre Dame

L’église Notre-Dame fut détruite lors de la Seconde Guerre mondiale puis reconstruite en 1959, grâce à la ténacité de son curé, l’Abbé Lescroart.

Œuvre de l’architecte audomarois Philippe Joseph, réalisée en brique rouge et située dans le quartier du Nouveau monde, l’édifice présente des caractéristiques inédites dans nos églises flamandes telle une crypte où ont été rassemblés les restes de l’ancien mobilier réalisé par Gustave Pattein et inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques.

L’on y retrouve : banc de communion, bancs de chanoines, sept des douze apôtres, un autel de marbre blanc, un ange adorateur en plâtre, une bannière de procession à l’effigie de Notre-Dame de Lourdes et une statue en chêne sculptée par l’abbé Elie Westelinck, une tour plantée légèrement à l’écart et une vaste nef sous un toit unique.

De nombreux artistes contemporains ont participé à la décoration de l’église Notre-Dame. Le nouvel autel est en cuivre martelé, réalisé par J. Roussel d’Hazebrouck, il représente des pains et des poissons. Le Christ en croix est quant à lui réalisé par Henri Charlier, sculpteur au Mesnil-Saint-Loup, le chemin de croix par des ateliers de l’Abbaye Saint-Paul de Wisques et les statues de la vierge Marie et de Saint-Joseph par Ives Coetlogon.

Chapelle de l'ancien couvent des Capucins

Construite en 1854, elle fait partie intégrante du couvent des capucins belges flamands installés à Hazebrouck à la même époque.

Les bâtiments accueillent dès 1865 le collège Saint-François d’Assise transformé en petit séminaire en 1873, puis deviennent propriété de l’institution Saint-Jacques en 1989.

Suite à l’incendie du 24 juin 2008, l’ensemble a failli disparaitre mais grâce à la forte mobilisation d’un comité de sauvegarde, la chapelle a retrouvé son lustre d’antan.

Par le mobilier qu’elle accueille, son retable inscrit à l’Inventaire, ses vitraux, ses orgues, et ses nmonuments commémoratifs, cette chapelle adossée à son cloître constitue un monument de première importance dans la mémoire des Hazebrouckois.